Pourquoi recevoir un massage shiatsu à chaque changement de saison ?
Les transitions saisonnières sont bien plus que des changements de météo. En Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), chaque saison correspond à une énergie particulière, à des organes spécifiques, et à un mouvement interne qui influence notre équilibre physique et émotionnel. Le shiatsu, en harmonisant la circulation du Qi dans le corps, est un allié précieux pour accompagner ces passages.
Au printemps, l’énergie du Bois reprend le dessus. C’est la saison de l’expansion, du renouveau, mais aussi d’éventuelles colères ou tensions si l’énergie du foie (organe associé) est bloquée. Un massage shiatsu à cette période aide à relancer la circulation, à libérer les stagnations et à retrouver souplesse et clarté.
En été, l’élément Feu domine : c’est une période d’ouverture, de mouvement, mais aussi de surchauffe mentale ou d’agitation. Le shiatsu favorise la détente, équilibre le cœur et soutient le système nerveux.
À l’intersaison – ces courtes périodes entre deux saisons, liées à l’élément Terre – le corps a besoin d’intégration. La rate et l’estomac demandent du soutien. Un shiatsu en intersaison renforce l’ancrage et facilite les transitions.
L’automne, lié au Métal, invite au recentrage et à l’introspection. Le shiatsu aide à renforcer les poumons, à mieux respirer, et favorise le lâcher-prise.
Enfin, l’hiver (élément Eau) est une saison de repos, de retour à soi. Le shiatsu permet de nourrir l’énergie des reins, d’apaiser les peurs et de soutenir la vitalité en profondeur.
Recevoir un soin à chaque changement de saison, c’est offrir au corps un moment pour s’ajuster, éliminer les déséquilibres accumulés et préparer le terrain pour la saison à venir. Ce rituel simple peut prévenir les troubles chroniques, améliorer l’adaptation au climat et renforcer le lien avec son rythme intérieur.
Plus qu’un massage, le shiatsu devient alors un rendez-vous avec soi-même, au fil des cycles de la vie.
Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.








